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La face cachée de Margo, de John Green

Dernière mise à jour : 20 févr. 2023



Résumé : Mar-go-Roth-Spie-gel-man, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours.


Alors forcément, quand elle s'introduit dans sa chambre, par la fenêtre ouverte, pour l’entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit. Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo ne se présente pas au lycée, elle a disparu.


Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s'en approche, plus Margo semble lui échapper...


 

Une citation (elle est longue mais lisez-la, elle en vaut la peine) :


J'avais entendu Radar dire "la plus grande collection de Pères Noël noirs" pas loin d'un millier de fois dans ma vie, et jamais la phrase n'avais perdu de son pouvoir comique. Mais Radar ne plaisantait pas. Je me rappelle ma première visite chez ses parents. Je devais avoir treize ans. On était au printemps, plusieurs mois après Noël, et pourtant des Pères Noël noirs s'alignaient sur tous les rebords de fenêtre. Des guirlandes en papier à motif de Pères Noël noirs pendaient de la rampe d'escalier. Des bougies en forme de Pères Noël noirs décoraient la table de la salle à manger. Un tableau de Père Noël noir était suspendu au-dessus de la cheminée dont le manteau était décoré d'une rangée de figurines de Pères Noël noirs. Ils avaient même un distributeur de bonbons Père Noël noir, rapporté de Namibie. Le père Noël noir lumineux en plastique, qui accueillait les visiteurs de Thanksgiving au nouvel an, dans le jardin format timbre-post devant la maison, passait le reste de l'année à monter la garde dans le cabinet de toilette des invités, cabinet de toilette tapissé de papier peint maison décoré de Pères Noël noirs et pourvu d'une éponge en forme de Père Noël. Chaque pièce, à l'exception de la chambre de Radar, était submergée de Pères Noël noirs : en plâtre, en plastique, en marbre, en argile, en bois, en résine, en tissu. En tout, les parents de Radar en avaient plus de mille deux cents de toutes sortes. Comme le revendiquait la plaque apposée à côté de la porte d'entrée, la maison de Radar était officiellement classée curiosité à visiter par la Société pour la promotion de Noël.

 

Mon avis : Je ne pensais pas être déçue par un John Green. Enfin, pas vraiment déçue. La face cachée de Margo n'a pas été une déception, mais je m'attendais à mieux de la part de l'auteur.


Ce livre étant de John Green, il fallait s'y attendre : les personnages sont géniaux. Comme d'habitude, c'est une bouffée de bonheur de les suivre le temps d'une lecture. Ils me font énormément rire et arrivent toujours à se fourrer dans des situations très... improbables (je suis en train de sourire en écrivant ces lignes). De plus, ce ne sont pas des personnages clichés, ils ont chacun une personnalité à eux, ils sont complexes, et on s'y attache même s'ils sont détestables !


Les inventions de John Green m'ont encore une fois épatée (je pense notamment à "la plus grande collection au monde de Pères Noël noirs) ! Je me demande comment il fait pour trouver ces idées farfelues...


Le début et la fin du livre sont géniaux. On ne s'ennuie pas une minute et franchement, j'ai tellement ri ! J'ai adoré les "plans" de Margo qui sont à la fois très, très étranges et incroyables.


Ce qui m'a gênée dans ce livre, c'est le milieu du livre, quand Margo a disparu. Quentin enquête pour la retrouver et... ça... traîne... en... longueur... Je me suis vraiment ennuyée et j'ai hésité à abandonner le livre. Toutes les "révélations" sont plutôt au début de l'enquête, ce qui fait que pendant un long moment on patauge dans l'enquête sans rien découvrir... Ce qui installait une ambiance un peu "lourde".


En voyant tous les points que j'ai aimés ou adorés, on pourrait croire que j'exagère un peu avec "l'ambiance un peu lourde", que c'est le seul "petit problème" qui m'a embêtée dans ma lecture, mais je trouve vraiment qu'à cause de cela, le livre semblait monotone. Heureusement, j'ai eu le courage de lire jusqu'au bout, et je peux vous dire qu'on ne s'ennuie pas pendant les quatre-vingts dernières pages !


Malgré un seul gros point négatif, ce fut quand même une bonne lecture et j'ai passé un bon moment.

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